Byron Katie vidéo : Mettre fin à toute la violence dans le monde
Margot Diskin Si on n'arrive pas à mettre fin à la guerre dans nos propres familles, on ne peut pas s'attendre à ce que nos hommes politiques arrêtent de se battre.
Transcription de la vidéo
Je m'appelle Byron Katie et je vis en Californie. Je voyage de par le monde et j'invite les gens à questionner leurs croyances. J'invite les gens à utiliser une démarche très, très simple, accessible à toute personne ouverte, à vraiment tout le monde : les enfants, les personnes âgées....Quelles que soient nos appartenances religieuses, nos croyances, ça n'a pas d'importance.
Il s'agit d'une démarche très simple : quatre questions et un retournement. Et donc je voyage de par le monde et j'invite les gens à répondre à ces questions, à noter leur pensées, à noter en particulier leurs pensées stressantes. Les pensées qui nous rendent heureux n'ont pas besoin d'être remises en question parce qu'elles sont bénéfiques. Les pensées stressantes, par contre, nous mènent à la violence, la violence en nous et dans nos familles, nos communautés et au sein de nos nations.
Si nous ne pouvons pas mettre un terme à la guerre en nous-mêmes et dans nos propres familles, on ne peut pas s'attendre à ce que nos hommes politiques et nos gouvernements arrêtent de se battre. Mon but est de proposer aux gens la pratique de s'observer eux-mêmes et de voir ce qui est la cause de la guerre en eux et de commencer par là. Tant qu'o nn'y met pas fin en nous, on ne pourra y mettre fin dans le monde.
Ce qui m'a permis à moi de trouver la paix intérieure, c'est de remettre en question ce que je croyais. Un jour, alors que je dormais par terre, parce que j'avais tellement peu d'amour propre que je pensais que je ne méritais même pas de coucher dans un lit, un cafard m'est passé sur le pied, j'ai ouvert les yeux et à la place de toute la haine contre moi-même, de la guerre contre soi-même, de ce monde affreux dans lequel on vit quand on est déprimé et parano. Au lieu de tout ce noir, j'ai trouvé une joie et une paix que je ne peux même pas décrire.
Mais la chose importante qui en est ressortie est que quand on croit ces pensées, on souffre. Et quand on remet nos pensées en question, on ne souffre plus. Et j'ai réalisé que ceci s'applique à tous les êtres humains, que nous sommes innocents.
Tant que nous croyons nos pensées stressantes, elles dictent nos actes et on se demande pourquoi on se sent parfois si détraqué.
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