Byron Katie vidéo : La prison du mental

Byron Katie visite des prisonniers et leur offre le Travail pour les aider à se libérer de la prison de leur mental


Transcription de la vidéo

Katie : Ok, alors le Travail consiste en quatre questions et un retournement qui est le contraire de quelque chose que nous croyons être vrai, qui cause du stress dans nos vies.J'ai compris qu'un esprit non remis en question est un monde de souffrance. Vous entendez ça ? Un esprit non remis en question est un monde de souffrance. Si nous remettons en question nos pensées stressantes, ces pensées qui nous mettent tellement en colère au point de faire du mal à un autre être humain, si on les remet en question, il n'y a pas moyen d'avoir la colère. Et ce qui reste à la place, c'est une pensée claire et des façons claires de faire les choses. D'une manière différente, une manière qui fonctionne. Parce que la colère est... Bien, je n'ai pas besoin de vous parler de la colère. Je n'ai pas besoin de me parler de la colère. J'étais tellement pleine de rage que souvent mes enfants avaient peur de moi. Et j'étais dans un tel état, c'était comme s'il n'y avait aucune issue pour moi.Et je pensais qu'il fallait mourir physiquement pour échapper à l'enfer dans lequel je vivais. Personne ne m'a dit qu'il y avait un autre moyen. Je n'avais pas de religion. J'étais perdue. Je n'avais pas de thérapeute. J'étais juste coincée dans ce mental. Donc un jour, j'étais allongé sur le sol parce que je me détestais. J'étais si pleine de haine de soi et de culpabilité que je ne croyais pas mériter de dormir dans un lit. Alors je dormais juste recroquevillée sur le sol. C'était ma prison. Alors un jour, j'ai ouvert les yeux. Un cafard m'est passé sur le pied et j'ai ouvert les yeux. Et à la place de toute cette obscurité que j'avais vécue toutes ces années, j'ai fait une expérience que je ne peux pas vous décrire. Je dirais que j'étais en lien. C'était incroyable. Donc j'ai vu à ce moment-là que lorsque je croyais mes pensées, je souffrais et ma famille aussi.Mais quand je remettais en question mes pensées, je ne souffrais pas .Et ma famille a été libérée de cette rage dont j'étais libérée et de ce mental complètement fou. Donc, ce que je vous invite à faire aujourd'hui, c'est de mettre vos ressentiments sur papier. Et ce papier vous appartient. Personne ne va le ramasser. Il est à vous. Ne mettez pas vos noms dessus. Il s'agit d'un travail personnel. C'est votre propriété privée. Vous pouvez en faire ce que vous voulez. Déchirez-le, ça n'a pas d'importance. Et personne ne sait à qui il appartient. Ça vous regarde vous. Mais je vous invite à le remplir avec des phrases courtes et simples, passez en revue votre vie, les gens à qui vous en voulez. Peut-être que c'est quelqu'un d'ici. Peut-être que c'est quelqu'un du système. Peut-être que c'est quelqu'un de votre famille. Peut-être que c'est quelqu'un de votre passé. Peut-être que vous aviez cinq ans. Peut-être que ça s'est passé en venant dans cette pièce. Un nom pourrait vous venir à l'esprit, quelqu'un dans votre vie, et ensuite trouver le ressentiment. Notez-le. Ok, alors commençons. Et vous savez, j'aime dire que c'est le jour que l'ego attendait. Vous savez comment vous essayez de le faire taire et essayez de l'arrêter et ça vous empêche de dormir la nuit ? Vous savez, c'est pour ça qu'on boit. C'est pourquoi on se drogue. Nous ne savons pas quoi faire avec notre mental. Ça ne dérangerait personne d'être seul. On pourrait me mettre dans une pièce pour toujours. Et si j'aimais ce que je pensais, je n'aurais pas de problème si je comprenais ce que je pense. Mais les gens ne veulent pas être seuls parce qu'ils sont coincés dans leurs pensées. Ils sont coincés avec leur tête. C'est un endroit terrifiant, alors on pense que c'est la pièce dans laquelle on est, ou on pense que c'est l'endroit où on est alors qu'en fait c'est juste ça qui est si terrifiant. C'est donc ce que je fais ici aujourd'hui. On va juste regarder ce qu'on pense et voir quel est cet enfer dans lequel nous vivons à un moment donné et la raison de cet enfer. Continuez à remplir la feuille. Laissez le mental s'envoler hors de sa camisole de force, hors de sa prison. On garde le mental en prison parce qu'on ne sait pas quoi en faire. Et ce travail se répand dans le monde entier. Les gens se libèrent de leur mental. Qui se porte volontaire pour lire ce qu'il a écrit ?

Participant : Oui. J'en veux à mon frère parce qu'il mord la main qui le nourrit et ment à sa famille et la trompe à cause de la drogue.

Katie : Cela vous est-il familier ? Ce que j'ai appris, c'est qu'il n'existe pas de nouvelles pensées stressantes. À un moment donné, j'ai remarqué, allongée par terre, que les pensées ne faisaient qu'arriver. Je ne les ai pas invitées à entrer. Elles viennent d'elles-mêmes. Elles viennent. Et je les traitais comme des ennemis. Mais moi aussi j'ai eu cette pensée. Mon frère était un toxicomane, ma fille une alcoolique, et mon histoire personnelle est pareille. Ok. Quelqu'un d'autre serait-il volontaire pour lire ce qu'il a écrit ?

Participant : J'en veux à mon père parce que sa présence même était de la maltraitance. J'en veux à ma mère parce qu'elle n'était pas forte et a sombré dans la dépendance. Je m'en veux parce que je n'ai pas été capable d'être moi-même sans fuir. Et j'en veux à ma femme parce qu'elle dit une chose et en pense une autre.

Katie : Oui. Merci. Y a-t-il eu de nouvelles pensées ? Avez-vous eu des pensées comme celles-là ? Du déjà vu ? Alors pas de nouvelles pensées ? Nous sommes donc restés coincés dans cette façon de penser sans pouvoir en sortir, sauf à éprouver du ressentiment, de la haine, de la colère contre eux, pour divorcer, pour les laisser, pour finir en prison. Quelqu'un d'autre est volontaire ? Merci.

Participant : J'en veux aux personnes qui prennent des décisions dans ma vie sur lesquelles je n'ai aucun contrôle. Sans vraiment se soucier de savoir qui je suis.

Katie : Oui. Y a-t-il autre chose d'écrit ?

Participant : Je dis juste des trucs comme quoi ma femme me ment et me trompe.

Katie : Oui. Donc ma femme me ment et me trompe. Continuez donc à lire votre liste.

Participant : J'en veux à mes parents parce que j'ai l'impression qu'ils m'ont abandonné à un jeune âge.

Katie : Oui.

Participant : J'en veux beaucoup au système parce qu'il manque de compassion. Souvent, les gens n'ont pas de compassion, ils sont très centrés sur eux-mêmes.

Katie : Oui. Ok, donc vous voulez bien venir ici avec moi un moment ? Nous allons passer en revue les quatre questions, d'accord ? - Quel est votre prénom ? - Scott. Donc au verso de celle-ci, regardez les quatre questions. Ok. Et le retournement. Alors suivez Scott. Donc vous serez l'accompagnateur et je serai votre client, ok. Ou nous serons amis, peu importe les rôles. Mais tu es l'accompagnateur. C'est toi qui m'accompagne. Ok. Donc les gens manquent de compassion. C'est ce que je crois. D'accord ?

Scott :Ok.

Katie : Et maintenant je ne le crois plus, mais j'ai passé 43 ans à le croire.

Scott : Je le crois. Ouais.

Katie : Donc les gens manquent de compassion. Maintenant, pose-moi les quatre questions.

Scott : - Est-ce vrai ?

Katie : Oui. Parce que c'est ce que je croyais avant.

Scott : Pouvez-vous absolument savoir que c'est vrai ?

Katie : Puis-je absolument savoir que les gens ont de la compassion ou manquent de compassion ? Je ne peux pas absolument le savoir parce que je ne peux pas connaître leur mental ni savoir sur quoi ils se basent. Je ne peux absolument pas connaître leur cœur. Je ne peux pas connaître leur mental. Je dois donc répondre non à cette question. Et au moment où ce Travail m'est apparu, je ne voulais pas de cette réponse. Mais je devais entrer à l'intérieur parce que quand je sors, c'est la guerre et je finis dans ma propre prison. Je devais donc aller à l'intérieur et répondre par moi-même. C'est comme si tu entrais en lien. Il y a un esprit là-dedans qui vient du cœur, et qui est en lien. Et si vous laissez ça répondre aux questions, c'est une expérience incroyable. J'appelle ça le mental du cœur. Le mental a deux polarités. Celle qui dit que le monde est affreux, et puis il y a le mental du cœur là-dedans. C'est l'autre polarité. Et si nous lui demandons, et c'est le but de ces questions, si on demande à ce mental du cœur et si on le laisse répondre, il répondra. Donc j'ai regardé ça, et je dois dire non. Je ne peux pas le savoir. Même si une autre personne m'anéantit, je ne peux pas connaître son cœur.

Participant :Alors comment réagissez-vous quand vous avez cette pensée ?

Katie : Chaque fois qu'ils me donnent quelque chose, je me méfie. Je ne les crois jamais vraiment. Je suis même parano. Je surveille toujours mes arrières. Quand ils me disent qu'ils se soucient de moi, je ne les crois jamais. Je me sépare d'eux. Je mets un mur entre nous. Je n'ai confiance en personne, et je ne sais pas écouter. Je n'entends pas mes semblables. Quand je pense cette pensée et que j'y crois, je sens de la méchanceté. Et je me sens coupable de ça, fondamentalement perdu.

Scott : Qui seriez-vous sans cette pensée que les gens manquent de compassion ?

Katie : J'ai de la compassion pour eux quand ils font des choses que j'avais l'habitude de faire, je serais capable de vraiment écouter. Je ne serais pas si perdue, en fait. Je ferais juste confiance à ce que tout le monde dit, leur propre vérité, et je serais présente à la mienne, quelle qu'elle soit. Et je vivrais une vie beaucoup plus sûre de cette façon. J'aurais ma propre guidance. Maintenant, amène-moi aux retournements.

Scott : Ok, je ne suis pas sûr de savoir comment faire ça. On retourne cette pensée-ci ou pour chaque question ?

Katie : Les gens manquent de compassion.

Scott : Ok. Comment peut-on retourner ça ?

Katie : Je manque de compassion. Oui. Surtout envers les personnes qui, à mon avis, manquent de compassion. En portant un jugement sur eux.

Scott : C'est un manque de compassion.

Katie : Oui, au moment où je te vois comme manquant de compassion, je perds ma compassion. Je suis ce que je dis de toi sur le moment. Un autre retournement : les gens font preuve de compassion. Il se peut que dans nos cœurs, nous avons tous de la compassion.

Scott : Et si votre expérience avec quelqu'un est qu'il manque de compassion ? Je veux dire, je comprends le concept de confiance. On peut seulement faire confiance à quelqu'un pour être qui il est. C'est la seule chose à laquelle on peut faire confiance chez l'autre. Et si votre expérience avec cette personne est qu'elle manque de compassion, si elle est très rancunière et méchante ?

Katie : Eh bien, je ne peux pas voir ça après avoir remis en question cette feuille parce que ces gens ne semblent pas faire preuve de compassion sur le moment, mais qui suis-je pour en juger ? Est-ce que moi je fais preuve de compassion à ce moment-là. Je ne peux pas changer les autres êtres humains, mais je peux travailler sur mon propre manque de compassion si je pense qu'ils devraient eux en avoir. Faisons en sorte qu'il y ait au moins un être humain plein de compassion en ce monde. Que ce soit moi. C'est-à-dire celle qui y croit. Et quand je vois combien c'est difficile, ça me remplit de compassion quand je vois des gens qui manquent de compassion sur le moment. Je crois que tout le monde est comme ça. Ils sont juste coincés dans des concepts qu'ils n'ont pas encore remis en question. C'est de l'ignorance. Nous ne nous sommes pas éduqués. Nous croyons ce que nous pensons. Merci, Scott.

Scott : Merci.

Katie : Merci de m'avoir aidé à traverser ça.

Scott : Merci.

Katie : Ok. Vous avez suivi ? Prenons donc un moment pour écrire d'autres ressentiments pour qu'on commence à remarquer au fur et à mesure la question "est-ce vrai ?" Voulez-vous qu'on en traite une autre, pour voir comment on fait ? Ok, alors penchons-nous sur ce que vous avez mis.

Participant : J'en veux à mon père parce que sa seule présence était de la maltraitance.

Katie : Est-ce vrai ?

Participant : Oui, c'est vrai.

Katie : Maintenant, allez-en vous. Soyez introspectif. C'est ce que vous avez probablement cru toute votre vie.

Participant : C'est vrai aussi.

Katie : Oui. Alors il était.... relisez ce que vous avez mis


Participant : 
J'en veux à mon père parce que sa seule présence était de la maltraitance.

Katie : Sa seule présence était de la maltraitance. Maintenant, fermez les yeux. Maintenant, trouvez un moment dans votre vie où vous pouvez voir qu'il n'était pas maltraitant Ne serait-ce qu'une fois, et je vous invite tous à le faire. Quelqu'un qui, selon vous, était totalement maltraitant. Voyez si vous pouvez trouver ne serait-ce qu'un moment. Vous l'avez trouvé ?

Participant : J'en ai trouvé un.

Katie : Très bien. Votre père était totalement maltraitant. Est-ce vrai ?

Participant : Non, ça ne l'est pas. Pas si je me fie à la seule fois où il ne l'était pas.

Katie : Eh bien, il semble que ce soit comme ça. C'est la vérité. Et le mental croit tout ce qu'il pense. Comment réagissez-vous ? Et je me base sur vos questions, là. Comment réagissez-vous quand vous croyez cette pensée et que vous la croyez ? Et je vais l'abréger, il ne faisait que maltraiter.

Participant : Eh bien, ça me fait me sentir mal. 

Katie : Et comment avez-vous traité votre père quand vous croyiez qu'il faisait que maltraiter ? J'ai passé toute mon enfance dans la peur. Et comment l'avez-vous traité ? De quelle manière avez-vous réussi à vous venger dont vous saviez qu'elle le blesserait, l'énerverait, lui donnerait tort ?

Participant : Oh, j'ai joué la comédie.

Katie : Vous avez joué la comédie ? Et qui avez-vous blessé ?

Participant : J'espérais le blesser lui.

Katie : Et qui avez-vous blessé ?

Participant : Je me suis blessé moi.

Katie : Oui. Cette pensée apporte-t-elle la paix ou le stress dans votre vie ? "Mon père ne faisait que maltraiter"

Participant :  Elle apporte du stress.

Katie : Alors qui seriez-vous sans cette pensée ? Qui seriez-vous sans ça ? Maintenant nous savons que c'est un mensonge. Il ne faisait pas que maltraiter. Qui seriez-vous sans ce mensonge dans votre vie ?

Participant : Je serais plus paisible, plus à l'aise. Alors retournons la pensée. "Mon père ne faisait que maltraiter" donne « Mon père ne faisait pas que maltraiter ». - N'est-ce pas plus vrai ?

Participant : C'est plus vrai.

Katie : Lisez-le comme vous l'avez écrit.

Participant : J'en veux à mon père parce que sa seule présence était maltraitante.

Katie : Ok, maintenant, retournez-le.

Participant : Je m'en veux à moi-même parce que je ne faisais que maltraiter mon père. Celle-là est difficile à avaler.

Katie : Qu'est-ce que cela vous fait ?

Participant : Je suis dans la confusion.

Katie : Alors voilà ce qui se passe. Notre nature est d'aimer et de prendre soin, et vous aimez votre père, peu importe à quel point il est ou était maltraitant, et il n'y a rien que vous puissiez y faire. Alors ces mensonges, ces pensées que nous n'avons pas remises en question nous empêchent de vivre cette expérience. Alors nous sommes très perturbés lorsque l'amour commence à remplacer la haine et le ressentiment. Ce travail est donc très dangereux. Vous pourriez perdre votre identité en tant que "je suis l'homme qui déteste mon père ou qui en veut à mon père", et c'est tout ce qui se passe. Cela fait de vous un être humain plus gentil et, par conséquent, plus intelligent parce qu'il y a moins de raisons de s'inquiéter. Et le mental est plus clair sur ce qu'il pense, ce qu'il voit et ce qu'il sait être vrai. Alors posez-vous avec ça. C'est beaucoup.

Participant : À partir d'une seule phrase, oui. C'est devenu un peu plus compliqué.

Katie : Oui. Vous commencez à vous rencontrer vous-même, vous commencez à rencontrer votre nature plus douce, et qui est en lien avec Dieu. C'est un lien, un vrai lien. Merci pour votre courage.

Participant : Merci.

Katie : Avec plaisir. Qui se porte volontaire pour lire ce qu'il a écrit ? Merci.

Participant :

J'en veux à mon beau-père parce qu'il m'a fait découvrir l'héroïne.

Katie : Alors, retournez-le. Je m'en veux parce que je me suis fait découvrir l'héroïne. N'est-ce pas tout aussi vrai ?

Participant : Oui.

Katie : Vous vous êtes fait découvrir l'héroïne.

Participant : Oui.

Katie : Il ne vous a pas attaché ni tiré dessus ?

Participant : Non, il ne l'a pas fait.

Katie : Vous vous êtes fait découvrir l'héroïne. Alors votre beau-père vous a initié à l'héroïne. Comment réagissez-vous quand vous pensez cette pensée et que vous y croyez ?

Participant : Je ne l'aime pas trop.

Katie : Ouais. Il devient votre ennemi et c'est sa faute si vous êtes ici.

Participant : En fait, oui, en résumé.

Katie : Oui. Si je pense que vous êtes mon problème, je suis folle. Je dois être 100% responsable de ce que je pense, d'où j'en suis et ce que je suis car tant que je ne le comprends pas vraiment, il n'y a aucun espoir de m'en sortir, ça veut dire qu'il y a un ennemi extérieur et que je suis dans le pétrin. Les gens sont dangereux. C'est ce que nous croyons. Mais ce n'est pas le cas. Il prenait de l'héroïne. Vous, vous trainiez par là. C'est vous qui vous l'êtes fait découvrir. Personne ne vous a forcé à le faire. C'est vous qui l'avez fait. Alors qui seriez-vous sans la pensée, "il m'a fait découvrir l'héroïne" ?

Participant :

Honnêtement, je ne sais vraiment pas parce que j'y pense beaucoup.

Katie : Oui. C'est sa faute si je suis ici.

Participant : C'est ça.

Katie : Ouais. Moi, je retournerais ça.

Participant : C'est ma faute si je suis ici.

Katie : Ouais. C'est vous qui vous êtes fait découvrir l'héroïne. Que se passe-t-il pour vous ?

Participant : Quelque chose de différent. Je ne sais pas vraiment ce que c'est.

Katie : Ouais.

Participant : Cela fait bien longtemps que je n’avais pas vraiment réfléchi à moi.

Katie : Oui. On est tellement occupés à se concentrer sur les autres et ce qu'ils nous ont fait, qu'on ne prend jamais la responsabilité pour nous-mêmes, et on le ferait tous, si on le pouvait, si on savait comment. Et c'est le but de ce Travail. Et ce Travail se répand très vite à travers le monde parce que c'est la porte de sortie. Le chemin d'entrée est le chemin de sortie. Ok, mon coeur. Alors qui seriez-vous sans cette histoire ? Quelqu'un qui pourrait... Il s'agissait de votre beau-père ?

Participant : Oui, c'est ça.

Katie : Quelqu'un qui pourrait rencontrer son beau-père sans ressentiment.

Participant : Exact.

Katie : Quelqu'un qui pourrait même lui écrire une lettre et dire, "tu sais, tout ce que je t'ai fait et tout ce que j'ai dit et pensé de toi, j'étais à côté de la plaque".

Participant : Je devrais probablement faire quelque chose comme ça.

Katie : Vous réalisez que c'est vous qui vous l'êtes fait découvrir. Et je parle d'une vraie découverte ici. Lui n'a pas fait ça. C'est vous qui l'avez fait. Donc cette prise de conscience, une fois que vous la vivez et que vous avez réparé vos torts, c'est radical. C'est comme si la réalisation devenait vivante, et que tu devenais de plus en plus grand. C'est comme si on venait d'être éclairé par Dieu, c'est incroyable. Et la clarté qui vient avec ça quand l'ampoule s'allume, vous avez touché la vérité, et il n'y a rien de plus doux que ça. Je voyage à travers le monde et je vois ces ampoules s'allumer partout, et quand je reviens la fois suivante, je vois comment sont les gens quand ils ont allumé leurs propres ampoules, c'est ce que vous avez fait vous-même ici aujourd'hui.

Participant : Merci.

Katie : Je vous en prie. Alors passons à la suivante.

Participant : J'en veux à mon cousin parce qu'il n'a jamais eu de problèmes alors qu'il a fait les mêmes choses que moi.

Katie : Est-ce vrai ?

Participant : Je crois que c'est le cas.

Katie : Oui. Alors, voyez si vous pouvez trouver un moment où vous avez eu des ennuis, et il a eu des ennuis pour la même raison.

Participant : J'en ai un.

Katie : Vous en avez un ?

Participant : Ouais.

Katie : Très bien. Alors maintenant, est-ce que ce que vous avez cru est vrai ? Vous l'avez juste effacé. Il a eu des ennuis pour les mêmes raisons que vous, mais pas dans tous les cas.

Participant : Ouais, je suppose.

Katie : Ce qui se passe ici, c'est qu'il met lui-même son mental sens dessus dessous. Il travaille pour se sortir de l'enfer. Vous savez, c'est votre chance ici. Vous n'avez pas à gagner votre vie pour soutenir votre famille. Vous pouvez vous reposer. C'est une occasion pour vous de vous rétablir, pour que vous entriez et sortiez de l'enfer afin d'être préparé pour ce que vous méritez, c'est-à-dire une très belle vie. Quel est le prochain ?

Participant : J'en veux à ma petite amie parce qu'elle n'a pas les mêmes problèmes de dépendance que moi.

Katie : Donc vous lui en voulez pour ça. Est-ce vrai ?

Participant : Pas vraiment, mais je veux dire, c'est en partie vrai.

Katie : Alors est-ce que c'est vrai que maintenant, en ce moment, vous lui en voulez ?

Participant : Non.

Katie : Non. Et comment réagissez-vous lorsque vous pensez cette pensée ?

Participant : Ça fait un peu mal.

Katie : Ouais. Alors, qui seriez-vous sans la pensée "je lui en veux ?"

Participant : Je ne sais vraiment pas.

Katie : Et elle n'a pas de problème de dépendance. Est-ce vrai ?

Participant : Oui, c'est vrai qu'elle n'a pas de dépendance.

Katie : Oh, vraiment ? Est-ce qu'elle vous aime ?

Participant : Pour autant que je sache, oui.

Katie : Eh bien, elle pourrait être un peu dépendante de vous, et vous pourriez être son problème de dépendance. Si vous représenter un problème et qu'elle est dépendante de vous, elle pourrait avoir un problème de dépendance. Alors passons au suivant.

Participant : J'en veux au système parce qu'il m'a condamné pour un problème de drogue.

Katie : Oh, retournons ça.

Participant : Je m'en veux parce que j'ai été arrêté pour avoir un problème de drogue.

Katie : Ouais. Vous saviez que c'était illégal quand vous avez fait ça ?

Participant : Oui, je le savais.

Katie : Ok. Donc la vie fait juste son travail. Elle fait juste son travail. Mais si je suis ici pour avoir enfreint la loi, ça m'incombe. Ce n'est pas une question de bien ou de mal, c'est juste que ça m'incombe. Donc si je commets le crime, je subis la sentence. Merci, mon trésor.

Participant : De rien.

Katie : Joli travail.

Participant : Merci. 

Katie : Vous savez donc quoi faire en cas de problème. Mettez-le sur papier et remettez-le en question. Et la raison pour laquelle je dis "mettez-le sur papier" c'est que cela vous donne une chance de laisser ces questions vivre en vous. Alors, y a-t-il un volontaire pour lire ce qu'il a écrit ?

Participant : J'en veux à ma fille parce qu'elle a quitté le lycée et déménagé de la maison.

Katie : Oui. Alors continuez à lire.

Participant : J'ai besoin que ma fille retourne à l'école. Je veux qu'elle revienne à la maison et qu'elle écoute sa mère.

Katie : Ok. Maintenant, le monde entier vous dirait que vous avez raison et vous croyez que vous avez raison. Donc vous avez besoin que votre fille retourne à l'école. Est-ce vrai ? C'est ce dont vous avez besoin ?

Participant : Non, je crois que c'est vrai.

Katie : Oui. Alors vous avez besoin que votre fille retourne à l'école. Ce serait la meilleure chose à faire pour son parcours dans la vie. Pouvez-vous absolument savoir que c'est vrai ?

Participant : Je ne connais pas tous les faits qui la poussent à faire ce qu'elle fait mais...

Katie : Alors comment réagissez-vous quand vous pensez la pensée, "j'ai besoin qu'elle retourne à l'école", et elle ne le fait pas ? En fait, elle quitte la maison ?

Participant : Je suis un peu frustré, en colère, en colère contre moi-même.

Katie : Oui. Frustré, en colère, en colère contre vous-même. Et triste.

Participant : Ouais.

Katie : Alors, qui seriez-vous sans cette pensée ? "J'ai besoin que ma fille retourne à l'école".

Participant : Je serais plus à l'aise et plus paisible.

Katie : Vous voyez, pour moi, se disputer avec la réalité, c'est se disputer avec Dieu. Et je perds à chaque fois, à 100%. Je ne peux pas savoir ce qui est le mieux pour un autre être humain sauf pour un pour lequel je sais ce qui est le mieux, parfois. Alors retournons la pensée et voyons ce que ça donnerait.

Participant : J'ai besoin moi de retourner à l'école.

Katie : Laissez-vous le ressentir, vivez-le. Retournez à l'école. Alors parlez-moi de ça. Quel type d'éducation souhaiteriez-vous avoir ?

Participant : J'aimerais travailler dans l'accompagnement.

Katie : Oui. Alors retournez à l'école et accompagnez des gens. C'est ce que vous faites ici. Vous êtes en train d'acquérir de l'expérience pour pouvoir aider d'autres personnes. Vous savez qui est crédible ? Quelqu'un qui a vraiment parcouru ce chemin, pour qui c'est du vécu. C'est le but de notre chemin. Tout comme pour votre fille. Son chemin à elle, ce n'est peut-être pas l'école, mais comment pourrait-elle avoir du respect pour l'éducation, si vous retournez à l'école ou si vous ne le faites pas ? Je veux dire, si vous voulez lui apprendre la valeur de l'école, comment lui enseigner cette valeur ? En allant à l'école ou en n'y allant pas.

Participant : En allant à l'école ?

Katie : Oui. Elle pourrait vraiment respecter ça et voir que c'est possible. De retourner à l'école à n'importe quel âge et de la solidité de cette expérience et de ce que vous en faites. Ça donne envie. Plutôt que de dire : "Retourne à l'école, retourne à l'école". "Écoute ta mère, retourne à l'école s'il te plaît". C'est pour ton bien. Non, à vous de retourner à l'école.  Et j'adorerais que vous vous mettiez à l'accompagnement parce que chaque fois que vous accompagnez quelqu'un, vous l'entendez. Nous attendons de nos enfants de ne pas faire de bêtises, de nos femmes d'être loyales, de nos enfants de faire des études. Retournez tout ça. Où est l'exemple ? Et si vous pensez que c'est si simple, allez-y, vous. Retournez à l'école. Ah, oui ? Vous pensez que c'est simple ? Alors allez-y, vous.  Vous voulez que vos enfants soient heureux. Ah, oui. Vous pensez que c'est si facile, à vous de le faire. Et on commence tels les enfants, vous savez, on ne sait pas comment le faire, et on attend d'eux qu'ils le fassent, et ensuite on leur fait honte, et on est dans une telle confusion quand ils ne le peuvent pas.

Participant : Pour la partie 3, j'ai mis "elle ne devrait pas traîner autant, ni fumer". "Elle devrait faire un effort pour venir me voir et me parler plus souvent".

Katie : Ok, alors pouvez-vous absolument savoir que c'est vrai qu'elle devrait venir vous voir plus souvent ?

Participant : Non.

Katie : Alors comment réagissez-vous quand vous pensez la pensée "elle devrait venir me voir plus souvent", et elle ne le fait pas ?

Participant : Je suis en colère contre elle. Je suis à nouveau frustré.

Katie : Ouais. Et ensuite on se demande pourquoi ils ne viennent pas nous voir. On est furieux et en colère, furieux et frustrés contre eux. Vous savez, ils le savent bien. Ils le voient bien. Quand ils viennent rendre visite, ils voient cette colère et cette frustration. Oui ?

Participant : Oui.

Katie : Vous voyez, ce n'est pas étonnant qu'ils ne viennent pas nous voir. Mais on serait différents si on le pouvait. Mais parce que vous croyez qu'elle devrait vous voir plus souvent, regardez à qui elle a affaire quand elle vient vous voir. Cette pensée apporte-t-elle la paix ou le stress dans votre vie ici ?

Participant : Le stress. Beaucoup de stress.

Katie : Qui seriez-vous sans cette pensée ? "J'ai besoin qu'elle vienne me voir plus souvent".

Participant : Je serai plus tranquille et plus proche d'elle.

Katie : Oui. C'est la partie que j'aime dans ce Travail. Plus proche d'elle. Et comment la traiteriez-vous quand elle vient vous voir sans la penser "elle devrait venir me voir plus souvent ?"

Participant : Je me montrerais très amical.

Katie : Oui, très amical. Un père aimant. Pas un père qui juge.  Ouais. Même si c'est parfois subtil, on a des façons différentes de le faire sentir, si on pense "elle devrait me rendre visite plus souvent", on peut le faire sentir. On a toutes sortes de façons de punir, même avec nos yeux et notre visage. Oui.

Participant : Oui, certainement.

Katie : Alors, "elle devrait venir me voir plus souvent". Retournez-la pensée.

Participant : Elle ne devrait pas venir me voir plus souvent.

Katie : Non. Elle ne devrait pas venir me voir plus souvent. Comment puis-je savoir que c'est vrai ? Elle ne me rend pas visite plus souvent qu'elle ne le fait. C'est comme ça. Il y a un monde parfait qui tourne ici. Et quand je me dispute avec elle, je rate ce point de vue. Et aussi, je rate la présence de ma fille même quand elle est là. Il y a un autre retournement possible. Pouvez-vous le trouver ?

Participant : J'ai besoin de venir me voir plus souvent.

Katie : Oui, vous avez besoin de vous rendre visite plus souvent. Vous vous mêlez mentalement des affaires de votre fille. Qui elle devrait fréquenter. Vous dirigez sa vie depuis la prison. Ouais. Vous devriez venir vous voir plus souvent. Comme, juste sentir où vous êtes assis, sur la chaise et sentir comment elle vous porte. Et ressentez comment le sol vous porte. Sentez le souffle qui entre et sort, et vous ne faites rien pour l'avoir. C'est un cadeau. Et les vêtements, la texture des vêtements sur votre peau et vos belles lunettes et votre visage épatant et votre santé. C'est un cadeau. Mais quand je suis mentalement dans ses affaires, je rate tout ça. Je suis en enfer.

Participant : Bon sang, oui.

Katie : Vous la voyez morte. Vous la voyez toxicomane. Vous avez tout ça en tête. Donc vous ne savez même pas qui est votre fille, à part morte, malade.

Participant : Inquiet.

Katie : Inquiet. Ouais. Donc votre fille devrait arrêter de traîner avec ces gens. Retournez-le.

Participant : Elle devrait traîner avec ces gens.

Katie : C'est son chemin. Alors voyez-vous un autre retournement ? Je...

Participant : Je devrais traîner avec ces gens ?

Katie : Ouais. Je ne devrais pas traîner avec ces gens.

Participant : Ok.

Katie : Oui, parce que mentalement, vous la voyez en compagnie de drôles de gens. Alors arrêtez de traîner avec ces gens. Revenez à votre vie ici et maintenant et voyez ce que vous pouvez apprendre de là où vous êtes. C'est un monde fabuleux où nous nous trouvons si on remet en question ce qu'on croit. Je pense que vous avez pris le coup. Qu'en pensez-vous ? Bienvenue dans le Travail sur vous. Vous savez, si votre fille vivait une vie parfaite, ça ne vous apporterait pas le bonheur. Vous passeriez simplement à un autre sujet d'inquiétude.  Donc, en fin de compte, tout a commencé chez vous. Il faut que ça se termine chez vous. Merci.

Participant : Merci.

Katie : Donc votre père ne se soucie pas de vous. Est-ce vrai ?

Participant : Oui, je pense que c'est vrai. Parce que s'il le faisait, il saurait où j'en suis. Je lui ai parlé plusieurs fois depuis que je suis ici. Je veux dire, il n'a pas essayé de me demander de venir me voir ou quoi que ce soit.

Katie : Ouais. Donc ça veut dire qu'il ne se soucie pas de vous. Il ne vient pas vous voir, et ça veut dire qu'il ne se soucie pas de vous. Il ne se soucie pas de vous. Pouvez-vous absolument savoir que c'est vrai ?

Participant : Je pense que je le peux, parce que je lui ai écrit il y a un moment, il y a environ six mois, et je lui ai écrit deux mois avant mon anniversaire, et il ne m'a jamais répondu.

Katie : Et ça veut dire qu'il ne se soucie pas de vous. Est-ce vrai ?

Participant : Il ne se soucie pas de moi sinon, il aurait répondu à ma lettre.

Katie : Oh, vraiment ? Ok, alors, le mental a un boulot à faire. Quand il pense une pensée, son travail consiste à prouver qu'il a raison. J'appelle ça le mental qui dit "moi je sais". Alors vous pensez cette pensée : "Mon père ne se soucie pas de moi", et alors le mental commence à faire son travail, et son travail est de le prouver. Il ne répond pas à ma lettre. Cela le prouve. Il ne vient pas me voir. Cela le prouve. Mais pouvez-vous connaître ce qu'il y a dans la tête ou le cœur d'une autre personne ?

Participant : Non, mais...

Katie : Ok, maintenant observez comment, quand vous répondez à la question, vous avez eu recours au mot "mais". Juste quand vous faites ce Travail et vous obtenez la réponse et vous remarquez que le mot "mais" arrive, c'est pour vous empêcher de ressentir réellement la réponse. Alors, remarquez-le, c'est tout. Comment vous sentez-vous à l'intérieur de vous quand vous pensez cette pensée, "il ne se soucie pas de moi".

Participant : Je me sens comme un déchet, je suis ici pour rien. En gros, oui. Ma mère m'a élevée. Ça s'arrête là.

Katie : Oui. Ça donne : si votre père ne vous aime pas, vous devez nécessairement être un déchet. C'est ce que le mental vous dira. Oui. Alors, qui seriez-vous sans cette pensée ? Qui seriez-vous si vous ne croyiez pas la pensée "mon père ne m'aime pas". "Mon père ne se soucie pas de moi".

Participant : En ce moment, je crois, et je suis toujours la même personne. Je ne suis pas triste à cause de ça, mais j'ai grandi.

Katie : Oui, et quand vous croyez qu'il ne se soucie pas de vous, ça te fait vivre quelque chose. C’est comme de la tristesse, comme si quelque chose n'allait pas chez vous. D'après ce que vous avez dit. Alors retournons la pensée "mon père ne se soucie pas de moi". Retournez-la.

Participant : Il se soucie de moi.

Katie : Je ne sais pas.

Participant : Je ne sais pas. Pour moi, je ne pense pas qu'il le fasse parce que..

Katie : Votre mental continue de faire son travail. Il essaie de le prouver encore et encore. Il vous donne toutes les preuves, et c'est pas grave. Mais maintenant, prenons le même retournement, seulement cette fois, laissez-vous le ressentir. "Mon père ne se soucie pas de moi".

Participant : Je me soucie de lui.

Katie : Oh, vraiment ?

Participant : Oui, je me soucie de lui, vous voyez ce que je veux dire.

Katie : Non, je ne vois pas ce que vous voulez dire.

Participant : Je ne peux pas. Je lui ai déjà dit. "Oui, je t'aime". Il sera toujours mon père, mais peu importe s'il ne m'accepte pas. Enfin, il m'accepte mais pas de la bonne manière, selon moi et je tiens toujours à lui.

Katie : Ouais, ok, alors on va refaire le premier retournement. "Mon père ne se soucie pas de moi". "Mon père se soucie de moi". Laissez-vous simplement ressentir cela sans que votre mental ait à prouver quoi que ce soit d'autre. Vous savez, mon coeur, je me suis souciée de mes enfants mais pendant quelques années, je sortais rarement du lit, où je ne pouvais même pas cuisiner pour eux. Et je me souciais d'eux de tout mon cœur. Mais j'étais trop pleine de médicaments et de pensées non remises en question. J'étais dingue. Et il n'y a aucun autre moyen... S'ils pensaient « si maman se souciait vraiment de moi, elle serait comme les autres mères". Mais je me souciais d'eux de tout mon cœur et je ne pouvais toujours pas sortir de ce lit. Et quand ils entraient dans la pièce, tout ce que j'étais en mesure de faire c'était de leur crier dessus. J'avais l'impression que c'était comme ça la plupart du temps, mais je les aimais de tout mon cœur. C'est pourquoi j'aime toujours poser la question, "il ne se soucie pas de vous". Pouvez-vous savoir ce qu'il y a dans sa tête et son cœur ? Je ne pouvais pas sortir du lit. Avez-vous déjà été dans un état où vous ne pouviez tout simplement pas changer ?

Participant : Non.

Katie : Vous avez déjà été accro à quelque chose ?

Participant : Ouais.

Katie : Eh bien, c'est une situation où vous ne pouviez pas changer à l'époque. Ouais. Vous voyez un autre retournement de "mon père ne se soucie pas de moi" ?

Participant : C'est tout ce que je vois, parce que, comme je l'ai dit, je lui ai parlé plusieurs fois...

Katie : Vous êtes sur le point d'avoir raison à nouveau ?

Participant : Ouais.

Katie : C'est comme si ma vie servait à prouver qu'il ne se soucie pas de moi. Toutes les pensées sont là pour prouver qu'il ne se soucie pas de moi. J'ai raison. Mais si vous vous posiez avec ça et que vous ouvriez votre esprit et votre coeur à ça ? L'autre retournement que j'ai remarqué dans mon cas est que je ne me soucie pas... - De moi. Alors de quelles façons est-ce que vous ne vous souciez pas de vous ?

Participant : Je doute tout le temps, je doute des gens, que je sache ou non si c'est vrai, je doute constamment.

Katie : Ouais, ça ressemble à l'enfer à mes yeux. Mon mental est ma seule preuve que mon père ne se soucie pas de moi. Et ce mental m'a fait voir des drôles de trucs. Et maintenant que mon esprit est clair, il me fait voir des drôles de trucs. Mais c'est tout le contraire de ce que j'avais l'habitude de voir. Donc, où voyez-vous que vous ne vous souciez pas de vous-même ? Souvenez-vous, ce n'est pas le travail de votre père, c'est le vôtre. Soyez un père pour vous-même, c'est votre responsabilité. Avez-vous des enfants ?

Participant : Une belle-fille.

Katie : Alors soit un père pour elle.  Et quand vous êtes ici et que vous vient la pensée "je veux que mon père m'appelle, je veux qu'il me rende visite, je veux qu'il réponde à la lettre", appelez-la et rendez-lui visite mentalement. Et regardez-la et pensez à des moyens de l'aider et écrivez-lui. Retournez-le.

Participant : Toutes les semaines.

Katie : Bravo. C'est merveilleux. Et quand vous remarquez que vous n'êtes pas un père pour vous, faites une pause et demandez-vous ce que vous pouvez faire pour vous qui soit mieux que ce que vous faites actuellement ? C'est toujours un début. Comment vous appelez-vous ?

Participant : Jason.

Katie : C'est un privilège de vous rencontrer, Jason.

Participant : Merci.

Katie : Merci. Quelqu'un d'autre est volontaire pour lire ce qu'il a écrit ? Bien.

Participant : J'ai une question pour vous.  J'écoute tout et je pense que tout ça est bien, mais j'ai juste un petit problème parce que vous dites qu'il faut d'accepter. C'est principalement ce dont nous parlons aujourd'hui.

Katie : Eh bien, ce que j'ai remarqué, c'est que, que je l'accepte ou non, c'est arrivé.

Participant : Ok. Et puis vous avez dit quelque chose à propos du passé, qu'il faut le mettre de côté et fermer la porte. Est-ce qu'il s'agit de fermer la porte sur votre passé ? Tu vois, parce que mes parents font toujours partie de vie et je suis très en colère contre eux, même si je les aime énormément. Je me dis que je suis en prison parce qu'ils auraient dû être plus sévères avec moi. Ils m'ont laissé faire certaines choses, et ils ont aussi régi certaines choses, je pense.

Katie : Ok, alors regardons ça. "Ils auraient dû être plus sévères avec moi". Retournez-le.

Participant : J'essaie de le retourner et je me prends une claque.

Katie : Vous, vous auriez dû être plus sévère avec vous.

Participant : Oui mais en tant qu'enfant, en grandissant...

Katie : C'est passé.

Participant : Eh bien, vous avez raison. Mais en grandissant, on apprend dans le contexte social, de ses comportements à la maison et ainsi de suite. Alors maintenant, comment puis-je m'adapter à quelque chose de nouveau et me retourner si rapidement ? Alors que je vois les choses d'une manière différente ? Vous comprenez ce que je veux dire ?

Katie : Voici donc comment : commencez maintenant. Vous n'avez qu'à commencer maintenant. C'est aussi simple que cela. Vous savez ce qu'est le passé. C'est votre meilleur professeur.

Participant : Donc vous dites qu'il faut juste se débarrasser de tout et d'avancer maintenant. Et peu importe tout mon passé. Oublions mon passé. Oublions que la maison que possède ma mère est bleue, et que je ne supporte pas cette couleur. Oublions ça. Oublions mon petit chien parce qu'il m'a mordu...

Katie : Dites-moi à quel moment vous m'avez entendu dire d'oublier le passé ? Je vous demande même de l'écrire.

Participant : Non, je pensais, quand vous parliez avec Pedro, que vous parliez du passé. On doit laisser le passé derrière nous et aller de l'avant.

Katie :  Non, ce n'était pas moi. C'est ce que vous avez entendu, ceci dit.

Participant : D'accord. C'est ce que j'ai entendu, oui. Ok.

Katie : C'est ce que vous avez entendu, et ce n'est pas ce que j'ai dit.

Participant : D'accord.

Katie : Oui, Bonne question. Tout le monde oublierait le passé s'il le pouvait.

Participant : Bien sûr.

Katie : Mais on ne le peut pas. Mais on peut le remettre en question et avoir un présent meilleur. Si on remet en question le passé, il nous donne un avenir incroyable. Le passé est notre maître. Alors, oui, rappelons-nous en. Mettons-le le sur papier. Remettons-le en question et libérons-nous. Libéré du passé.

Participant : J'ai oublié beaucoup de choses sur le passé. Je ne veux pas me souvenir du passé.

Katie : Ouais. Qu'avez-vous écrit ?

Participant : J'ai écrit sur mes parents. Au fait, j'ai écrit avant de m'embrouiller avec certaines choses que vous avez dites.

Katie : Avec certaines choses que vous avez entendues.

Participant : Eh bien, les choses que j'entendais, J'ai aussi écrit, mais je vais y aller parce que vous avez aussi parlé d'accompagnement. Parce que je vous ai entendu dire, si j'ai bien entendu, vous avez parlé d'accompagnement.

Katie : Eh bien, c'était son rêve à lui.

Participant : Eh bien, je vais aller avec ce que votre type d'accompagnement, alors je vais peut-être vous demander de m'accompagner sur une chose. Je me demande parce que la mère de ma fille, c'est une belle femme. C'est une jeune femme, elle a 31 ans, comme moi. Et pendant ma peine de prison, je suis depuis toujours le père de l'enfant. J'ai toujours été là pour ma fille. Les drogues et l'alcool m'ont malheureusement séparé d'elle. Elle sait qui est son papa. Et là, je suis en colère contre sa mère parce que sa mère devrait mieux lui expliquer.

Katie : Donc sa mère devrait mieux lui expliquer quoi ?

Participant : Ma maladie, l'alcoolisme. Vous devriez le savoir, puisque vous avez vu...

Katie : Alors, sa mère devrait lui expliquer davantage cette maladie.

Participant : J'estime qu'elle pourrait avoir un peu plus de compassion.

Katie : Sa mère devrait avoir plus de compassion et lui expliquer. Retournez la pensée : Je...

Participant : Je devrais avoir plus de compassion et lui expliquer. Eh bien, là est le problème.

Katie : Expliquez-le à votre fille.

Participant : Le problème est que je ne peux pas parler à ma fille. Je ne peux pas appeler là-bas. C'est là où je veux en venir.

Katie : Eh bien, le moment viendra, et ce sera le bon moment.

Participant : D'accord.

Katie : Mais pour l'instant, ce n'est pas le cas.

Participant : Je ne débattais pas avec vous sur quoi que ce soit. Comme je l'ai dit, je pose une question parce que j'ai eu des difficultés, et mon problème était plus ou moins le suivant : je ne peux pas me voir briller.

Katie : Bien sûr que non.

Participant : J'ai juste peur que vous disiez que c'est ce que j'entends.

Katie : Eh bien, vous pourriez, suite à notre session devenir quelqu'un de vraiment à l'écoute.

Participant : Eh bien, je le suis. Je fais de mon mieux, mais c'est difficile.  Vous voyez ce que je veux dire ? J'ai du mal avec ça parce que la réalité est la réalité, et c'est ce que vous avez dit.

Katie : C'est parce que ça l'est.

Participant : Ce qui est le cas, mais c'est difficile.

Katie : Eh bien, elle n'attend pas votre approbation .Elle n'attend pas que vous votiez pour c'est juste ce que c'est.

Participant : Je vais m'énerver demain. Je pourrais me mettre en colère aujourd'hui.

Katie : C'est une bonne chose.

Participant : J'ai du ressentiment envers beaucoup de gens ici.

Katie : Alors, donnez-nous un exemple.

Participant : Eh bien, je ne peux pas dire ça.

Katie : Oh, vraiment ?

Participant : Je ne peux pas dire ça.

Katie : Vraiment ?

Participant : Eh bien, je veux dire, rien d'extrême.

Katie : Eh bien, ça n'a pas à l'être, tu sais, la moindre petite rancune peut vous rendre fou. Cela peut gâcher votre journée. Vous ne suivez pas un programme en douze étapes ? Y a-t-il quelqu'un ici qui n'en suis pas un ? Vous savez ce que le ressentiment vous fait. Il peut vous vous faire retourner en arrière. Ces quatre étapes et ces retournements. C'est comme les étapes 1 à 12. Et elles sont si simples. Si vous voulez vraiment savoir la vérité. Si vous ne voulez vraiment pas revenir ici encore une fois, si vous voulez vraiment sortir d'ici. Parce que c'est ce qui vous a amené ici en premier lieu. Quelqu'un d'autre veut se porter volontaire pour lire ce qu'il a écrit ? Bien.

Participant : J'en veux à mon ex parce qu'elle a rebondi pendant mon incarcération.

Katie : Parce que ?

Participant : Parce qu'elle m'a quitté pendant que j'étais en prison.

Katie : Elle vous a quitté pendant que vous étiez en prison. Ok, donc c'est amusant de travailler celle-ci, les gars. Elle vous a quitté. Est-ce vrai ?

Participant : Oui.

Katie : Ok. Avez-vous parfois une image d'elle dans votre esprit ? Pouvez-vous en avoir une maintenant ?

Participant :  Oui.

Katie : Très bien. Elle vous a quitté. Est-ce vrai ? Très bien.  J'adore dire que personne ne peut me quitter. Personne n'a ce pouvoir. Et je te garde avec moi pour le restant de mes jours. Je peux vous voir. Et j'adore ça. C'est un tel cadeau. On remet en question ce qu'on croit et on entre dans un monde dont on ne soupçonne pas l'existence.  C'est comme quand quelqu'un vient nous voir, ça peut être la visite la plus agréable plutôt que la visite de l'enfer. Alors comment réagissez-vous quand vous pensez la pensée, "elle m'a quitté" alors qu'elle vous rend une visite occasionnelle ?

Participant : Je ne sais pas.

Katie : Ressentiment, tristesse, colère ?

Participant : Colère.

Katie : Oui. Alors, qui serez-vous quand vous aurez une image d'elle sans la pensée, "elle m'a quitté ?"

Participant : Probablement un peu plus gentil que je ne le suis maintenant.

Katie : Oui. Oh, n'est-ce pas ce que tu cherches ? Tu retournes à ta vraie nature. Vous courez juste dans cette direction ? C'est ce que j'ai fait. Elle m'a quitté. Retournez-le.

Participant : Je l'ai quittée

Katie : Oui. Alors parlez-nous de ça. Qu'est-ce que vous avez fait juste pour vous assurer qu'elle partirait ?

Participant : Je suis en prison.

Katie : Oui. Vous avez fait ça. Donc elle est juste le reflet de votre pensée. Alors "elle m'a quitté". Voyez-vous un autre retournement ?

Participant : Je me suis quitté.

Katie : Oui. Parce que vous vous mêlez de ses affaires et vous jugez mentalement avec qui elle devrait être, avec qui elle devrait vivre, qui elle devrait aimer. Comme un dictateur. Quand on aime quelqu'un, on veut qu'il soit là où il doit être. C'est comme ça, l'amour. Ouais. Donc tu t'es quitté. Comment vous vous quittez ? Vous vous mêlez mentalement des affaires des autres. Et, remarquez que ça vous fait vous sentir seul vous êtes deux là-bas et il n'y a personne ici pour vous. Dès que vous remarquez mentalement dans les affaires de qui vous êtes fourré, ça peut vous ramener directement à votre propre présence. Cet endroit en lien d'où vous pouvez voir, et où tout est clair et personne ne peut profiter de vous. Et vous savez quoi faire. Ouais. Ok, mes anges, je suis tellement reconnaissante pour un système qui permet de venir ici et de passer un peu de temps avec vous. Et j'aime le fait qu'à travers ce Travail, vous apprenez à passer un peu de temps avec vous-même. Et j'aime le fait que quand je repars d'ici, vous avez des gens pour vous aider, et le matin, vous l'avez même sur un mur. Aussi, quand vous sortez d'ici, tout ce que j'ai est gratuit sur le site web, et il peut toujours être là pour vous. Il vous suffit de l'imprimer. Merci pour notre temps passé ensemble. Merci.

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