Résumé de livre

Aimer ce qui est

Quatre questions qui peuvent tout changer dans votre vie

Présentation

Auteurs : Byron Katie et Stephen Mitchell

Titre en anglais : Loving what is - Four questions that can change your life (2002)

Publié par Synchronique Edition, 304 pages

Nouvelle Traduction en français (2016 par Margot Diskin).

Traduit en 39 langues.

Pourquoi j'aime ce livre

Aimer ce qui est de Byron Katie et Stephen Mitchell est un livre qui change des vies. Ce n’est pas un livre qu’on oublie. C’est rarement un livre qu’on ne lit qu’une fois.

Qu’on le dévore en une traite ou qu’on le consulte régulièrement à titre de référence, il ne peut vous laisser indifférent.

En effet, le questionnement interne qui y est enseigné finit par s’installer dans votre conscience. Cet ouvrage sème le doute à l’intérieur de vous sur ce que vous croyez, un doute salutaire et libérateur.

 Le message qu’il contient agit en profondeur tel un remède qui vient déstabiliser vos croyances stressantes et douloureuses. Petit à petit, au fur et à mesure que le Travail s’installe à l’intérieur de vous, vos relations avec votre entourage deviennent plus harmonieuses et votre comportement évolue pour refléter de plus en plus votre vraie nature avisée et bienveillante.

 Il y a des livres que l’on lit et que l’on laisse dans un coin. Mais celui-ci est un manuel. C’est un livre que l’on suit pas à pas, sans jamais s’ennuyer.

J’apprécie beaucoup la cadence de cet ouvrage qui tour à tour nous présente la méthode du Travail, des anecdotes sur la vie de Byron Katie qui lui donne des allures d’autobiographies, le tout avec beaucoup d’humour.

Il est également ponctué de séances de Travail qui démontrent admirablement l’efficacité de la démarche dans des domaines variés comme la vie de couple, la santé, les problèmes financiers…

Bref, ce livre est incontournable pour tous ceux qui souhaitent satisfaire leur curiosité au sujet du Travail, s’adonner à sa pratique et affermir leur compréhension de la démarche. 

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Sommaire

  • Introduction
  • Chapitre 1 : Introduction •Chapitre 1 
  • Chapitre 2 : La grande déconstruction 
  • Question 1 : Est-ce que c’est vrai ? 
  • Question 2 : Pouvez-vous savoir de façon absolue que c’est vrai ? 
  • Question 3 : Comment réagissez-vous, que se passe-t-il lorsque vous croyez cette pensée ? 
  • Question 4 : qui seriez-vous sans la pensée ? 
  • Retournez la pensée 
  • Chapitre 3 : Aborder les dialogues
  • Chapitre 4 : Appliquer le Travail au couple et à la famille
  • Chapitre 5 : Approfondir l’investigation
  • Question 1 : Est-ce que c’est vrai ? 
  • Question 2 : Pouvez-vous savoir de façon absolue que c’est vrai ? 
  • Question 3 : Comment réagissez-vous, que se passe-t-il lorsque vous croyez cette pensée ? 
  • Question 4 : Qui seriez-vous sans la pensée ? 
  • Les retournements
  • Chapitre 6 :   Appliquer le Travail à la vie professionnelle et à l’argent
  • Chapitre 7 :   Appliquer le Travail aux jugements que l’on porte sur soi
  • Chapitre 8 :   Faire le Travail avec les enfants
  • Chapitre 9 :   Appliquer le Travail aux croyances sous-jacentes
  • Chapitre 10 : Appliquer le Travail à toute pensée ou à toute situation
  • Chapitre 11 :  Appliquer le Travail au corps et aux addictions
  • Chapitre 12 : Apprivoiser le pire
  • Chapitre 13 : Questions et réponses
  • Chapitre 14 : Le Travail au Quotidien
  • Appendice :  L'autofacilitation
  • Ressources pour aller plus loin

Résumé

Introduction

Qui est Byron Katie ?

Byron Kathleen Mitchell (née Reid), mieux connue sous le nom Byron Katie est une femme américaine née en 1942, mère de trois enfants dont la vie a basculé à l’âge de 43 ans à la suite d’une profonde dépression accompagnée de crises de rage, de paranoïa, d’addiction, de pensées suicidaires au quotidien pendant plus de dix ans.

Un beau jour, toute cette souffrance s’est évaporée en un instant lorsqu’elle a réalisé qu’elle était la conséquence directe du fait de croire ses pensées. C’est ainsi qu’elle a découvert le Travail, une démarche de remise en question de nos croyances stressantes.

Cet éveil spirituel a changé la vie de Katie qui est devenue une personne sage et bienveillante.

Qu'est-ce que le Travail ?

C’est une méthode simple et efficace de changer notre manière de voir les choses et les personnes de notre entourage, d’appréhender les diverses situations de notre existence.

Suite à sa transformation, de nombreuses personnes sont venues trouver Katie pour eux aussi, apprendre à se libérer de leur souffrance. C’est ainsi que Katie a commencé à diffuser le Travail autour d’elle puis à l’internationale.  

Ce Travail est basé sur le fait qu’on souffre lorsqu’on croit les histoires que l’on se raconte, tout comme l’ont démontré des neuroscientifiques de renom. Mais la seule véritable manière de le comprendre est de le pratiquer. Au bout d’un temps, le discernement qu’il engendre devient un état naturel de notre esprit 

Chapitre 1 : Quelques principes de base

  • Prenez conscience des moments où vos pensées sont en conflit avec la réalité (par exemple, telle ou telle personne devrait être d’accord avec moi). Ce sont celles qui vous causent du stress.
  • S’en tenir à ses propres affaires Selon Katie, il n’existe que trois sortes d’affaires dans l’univers : les miennes, celles de l’autre (son emploi, sa santé, ses choix…) et celles de la réalité (les catastrophes naturelles, tout ce qui est en dehors de mon contrôle, du vôtre ou de quiconque). Dès que l’on s’occupe de ce qui ne nous regarde pas, on en ressent le stress et la solitude, car il n’y a personne alors pour s’occuper de soi-même.
  • Accueillez vos pensées avec compréhension. Une pensée est inoffensive tant qu’on ne la croit pas. Elles ne sont pas des ennemies, mais la clé de notre libération. On ne peut se défaire de nos pensées, mais une fois remises en question, c’est elles qui nous lâchent
  • Prenez conscience des histoires que vous vous racontez. On se raconte constamment que les choses devraient, pourraient avoir été ou être autrement qu’elles sont. Le Travail nous laisse invariablement avec une vision plus douce de la réalité.
  • Chercher la pensée à l’origine de la souffrance. Lorsqu’on souffre, on a tendance à se tourner vers des choses extérieures à soi pour apaiser nos émotions inconfortables. Or, elles se manifestent pour nous alerter au fait que nous croyons quelque chose qui n’est pas vrai pour nous, au final. Le Travail met en évidence sur ce lien de cause à effet et s’en sert pour remonter à la cause originelle de la souffrance : des croyances erronées.
  • L’investigation. On s’interroge à l’aide de quatre questions puis on procède à des retournements pour chaque pensée stressante. C’est ce “Travail” de remise en question de nos pensées qui nous mène systématiquement à une paix durable.

Chapitre 2 : la grande déconstruction

On commence par identifier les pensées portant sur une autre personne à qui on en veut et à les consigner par écrit sous forme de phrases courtes et simples. Pour cela, il est possible d’utiliser une feuille de Travail “Jugez votre prochain”. Il n’est pas conseillé de commencer en portant des jugements sur soi, car on se prive alors de l’effet miroir et le Travail ne fonctionne pas.

Remplir une feuille de Travail peut s’avérer difficile au début si on pense que juger est mal alors qu’en réalité, nous jugeons constamment de toute manière. La pratique du Travail permet de voir que ce qu’on croit au sujet de l’autre n’est qu’un reflet de soi-même. Il suffit de suivre les simples consignes qu’elle nous partage pour le constater encore et encore.

Il est essentiel de noter nos pensées spontanément, sans les censurer, celles qui sont les plus dures. Ce sont celles qui nous font souffrir. Surtout, n’essayez pas de faire le Travail de tête, sans passer par l’écrit, au risque de passer sans cesse d’histoire en histoire sans jamais rien résoudre.

Commencez par juger par écrit les personnes qui vous ont le plus blessé comme “ma mère ne m’aime pas” ou “mes enfants ne me respectent pas”, tout ce que vous pensez n’aurait jamais dû se produire, tout ce qui vous fait vous sentir comme une victime. La vie vous fournira beaucoup de sujets à traiter si vous faites preuve de patience.

  • La feuille de Travail « Jugez votre prochain » Elle sert à consigner de manière systématique les jugements sur lesquels appliquer le Travail par la suite à l’aide des quatre questions et des retournements du Travail (voir modèle).
  • Question 1 : Est-ce vrai ? Choisissez une pensée à la fois. Posez-vous la question à savoir si elle est vraie. Laissez apparaitre la réponse “oui” ou “non”, rien de plus. Une réponse n’est pas préférable à l’autre. Il s’agit simplement d’élucider ce qui est vrai pour vous, en vous, même si cela s’avère déstabilisant dans les débuts.
  • Question 2 : Pouvez-vous absolument savoir que c’est vrai ? Pouvez-vous savoir avec certitude que la pensée est vraie dans la situation donnée ? Répondez soit “oui”, soit “non”.
  • Question 3 : Comment réagissez-vous, que se passe-t-il lorsque vous croyez cette pensée ? Faites l’inventaire de toutes vos réactions : émotions, images mentales du passé et de l’avenir, sensations physiques, obsessions et comportement addictifs, la manière dont vous vous traitez vous-même, la personne concernée et les autres.
  • Question 4 : qui seriez-vous sans la pensée ? Cette question est très puissante. Placez-vous mentalement dans la situation de départ. Cette fois-ci sans la pensée, laissez le temps aux réponses d’émerger. Que remarquez-vous sans la pensée ?
  • Retournez la pensé. Trouvez des contraires de votre affirmation de départ puis vérifier si la phrase ainsi obtenue est au moins tout aussi vraie, sinon plus vraie que celle de départ. On peut généralement retourner une pensée vers soi, vers l’autre et vers son opposé. Pour chaque retournement, identifiez au minimum trois exemples qui illustrent le retournement.
Si vous êtes déçu par votre première feuille de Travail ou le résultat de votre investigation, ne vous en faites pas, persévérez, vous découvrirez au final à quel point le Travail est subtil et profond.

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Chapitre 3 : aborder les dialogues

Dans les dialogues, Katie accompagne des volontaires dans leur Travail. Bien qu’un accompagnement n’ait rien d’obligatoire, car le Travail peut se pratiquer seul, on peut tirer un grand parti à écouter ou lire les histoires des uns et des autres, car toutes les histoires douloureuses se ressemblent, à toutes les époques, dans toutes les langues et dans tous pays. Chaque pensée stressante nous concernera tôt ou tard.

Impliquez-vous donc dans chaque dialogue, allez-y chercher vos propres réponses, quitte à remplacer la personne jugée sur la feuille de Travail “Jugez votre prochain” par le nom de quelqu’un d’autre au sujet duquel vous avez eu des pensées similaires.

Séance découverte avec Margot 

Chapitre 4 : Appliquer le Travail au couple et à la famille

Il s’avère que nos proches sont nos meilleurs maîtres : parents, enfants, conjoints, amis suscitent continuellement chez nous des jugements et des réactions et nous donnent ainsi l’opportunité de nous libérer.

 Katie nous donne quelques exemples provenant de sa propre vie de famille concernant son mari et ses enfants.

Ce chapitre contient également trois accompagnements : 

  • Je veux que mon fils me parle où une mère découvre qu’elle n’a pas besoin que son fils change pour être heureuse. 
  • L’infidélité de mon mari où une femme arrive à voir au-delà de sa conviction initiale d’avoir été terriblement maltraitée. 
  • Le bébé ne devrait pas hurler où une jeune maman apprend à se libérer de schémas d’éducation ancestraux pour trouver d’autres manières de faire, inspirées par l’amour inconditionnel

Chapitre 5 : Approfondir l’investigation

Il s’agit là d’une étude plus approfondie de chaque question et de chaque retournement.

  • Question 1 : est-ce que c’est vrai ?Si vous avez répondu “oui” à la première question, examinez de plus près la réalité au-delà des “devrait” et “ne devrait pas” qui eux, n’existent pas dans la réalité et ne sont que des pensées. Vous pourriez également aller voir des affaires de qui vous vous mêler mentalement quand vos croyez cette pensée.
  • Question 2 : pouvez-vous absolument savoir que c’est vrai ? Même si le monde semble s’accorder sur un thème, avez-vous le moyen de savoir que la pensée est vraie sans l’ombre d’un doute ? Lorsque vous croyez que la pensée est vraie et que vous vous sentez bloqué, vous pouvez approfondir l’investigation en vous posant les questions suivantes : 
  • Quelle signification ou interprétation est-ce que j’attribue à un fait ?
  • Si la réalité se pliait à vos exigences, qu’est-ce que vous y gagneriez ?
  • Quelle est la pire chose qui puisse arriver ?
  • Quel est le “devrait” qui se cache derrière votre affirmation ?
  • Quelles preuves avez-vous qu’il s’agit bien de la vérité ?

Ces questions vous donneront de nouvelles pistes à explorer.

  • Question 3 : comment réagissez-vous, que se passe-t-il lorsque vous croyez cette pensée ? Cette question vous permet de voir la relation de cause à effet entre le fait de croire une pensée et la souffrance et donc de commencer à disloquer votre système de croyances délétère. Certaines sous-questions de la question 3 permettent d’affiner le processus et d’accélérer les prises de conscience. 
  • Question 4 : qui seriez-vous sans la pensée ? C’est une question très puissante, car elle vous dépouille de votre identité. En fermant les yeux, imaginez comment serait votre vie, quel regard vous porteriez sur la personne concernée, ce que vous ressentiriez si vous n’aviez pas même la faculté d’avoir la pensée. Demandez-vous quelle version vous préférer : avec ou sans la pensée.
  • Les retournements  Les retournements sont une partie essentielle du Travail, car ils nous font prendre conscience que le problème (et donc la solution) ne se situe pas à l’extérieur de nous. Ils nous permettent de sortir de l’identité de victime.
  • Les trois types de retournements On peut retourner une phrase de trois manières. L’important est de trouver ceux qui résonnent le plus profondément. Il est vivement recommandé de toujours se poser les quatre questions avant de passer aux retournements pour éviter qu’ils suscitent en vous de la culpabilité. Au contraire, ils sont de véritables réalisations. Ils servent à réaliser que tout ce que l’on considère d’extérieur n’est qu’une projection du mental.
  • Les retournements en action La réalisation de soi doit être vécue pour être complète. Cela peut se faire en admettant en suivant les conseils que l’on a dispensés autour de nous, en admettant à l’autre nos torts et en s’en excusant sincèrement. Cela nous permet de vivre dans l’humilité et la paix avec soi-même.
  • Le retournement de l’affirmation 6 de la feuille de Travail  “Je ne veux plus jamais…” se retourne en “Je suis disposé à… “ et en “Je me réjouis de…” Il permet d’accueillir et d’aimer à vie telle qu’elle est plutôt que de lui livrer une guerre futile. Vivre le Travail de Byron Katie : un programme complet de découverte, de pratique et d’approfondissement du Travail.

Vivre le Travail de Byron Katie : un programme complet de découverte, de pratique et d’approfondissement du Travail

Chapitre 6 : Appliquer le Travail à la vie professionnelle et à l’argent

Ce n’est jamais l’argent qui est le problème, mais bien notre façon d’y penser. Lorsqu’on voit clairement que ce n’est pas l’argent qui peut nous procurer une quelconque sécurité, la peur s’estompe et nous avons l’esprit clair. Cela nous permet de travailler plus efficacement.

Certains pensent que si on n’est pas aiguillonné par la peur ou la colère, on resterait passif. En vérité, c’est la liberté qui nous fait agir et avec plus de bienveillance, de surcroit.

Le Travail, pratiqué dans les entreprises, peut mener à une plus grande harmonie entre la direction et les employés et au sein des équipes.

Ce chapitre est illustré par trois séances d’accompagnement : 

  • Il est totalement incompétent : à chacun d’aller trouver en lui ses propres manquements et incompétences.
  • Les tuyaux boursiers de l’oncle Ralph : même si on est très attaché à son histoire, on peut s’en libérer en procédant patiemment à l’investigation.
  • Je suis furieuse contre les grandes entreprises : nul besoin d’être pétrie de colère et de peur pour agir et convaincre, bien au contraire.

Chapitre 7 : Appliquer le Travail aux jugements que l’on porte sur soi

Vous avez constaté que les jugements envers votre prochain se retournent toujours contre vous-même. Si vous ressentez un malaise avec un retournement, vous pouvez être sûr d’avoir mis en lumière une croyance à votre sujet que vous n’avez pas encore remise en question. Si par exemple, lorsque vous retournez l’affirmation « il devrait m’aimer » en « je devrais m’aimer » vous ressentez du stress, alors c’est certainement le moment de faire le Travail sur cette pensée.

 Les questions s’appliquent de la même façon qu’avec les jugements sur nos semblables. Si par exemple, vous travaillez sur la croyance « je suis un bon à rien », est-ce que c’est vrai ? Pouvez-vous le savoir de façon absolue même si vos parents, vos enfants, vous-même le dites depuis longtemps ? Dressez la liste de vos réussites : par exemple, j’ai fait la vaisselle, je me suis brossé les dents, j’ai respiré.

Il suffit de remplacer parfois le « je » par « ma façon de penser ». Par exemple, « ma façon de penser n’est bonne à rien, surtout en ce qui me concerne ».

Ne vous sentez pas bloqué lors des retournements : il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Patientez que les retournements vous trouvent vous, plutôt que l’inverse.

Les jugements que l’on porte sur soi sont parfois incessants. Quand un retournement vers soi vous perturbe, il est temps de le remettre en question en utilisant, entre autres, un nouveau retournement où l’on remplace le “je” par “mes pensées” ou “ma façon de penser”.

La séance d’accompagnement dans ce chapitre s’intitule “J’ai peur de la vie”. 

Faire une retraite, se donner le temps et l'espace

Chapitre 8 : Faire le Travail avec les enfantsur soi

Les enfants et les adultes ont les mêmes pensées exprimées différemment. On peut donc faire le Travail avec les enfants en simplifiant simplement le vocabulaire. Katie nous donne ici quelques exemples de séances avec des enfants. 

Chapitre 9 : Appliquer le Travail aux croyances sous-jacentes

Derrière les pensées que l’on consigne sur une feuille de Travail “Jugez votre prochain” se tapissent des pensées sous-jacentes à peine conscientes. Elles constituent le fondement de notre système de croyances.

 Il est utile de récolter et de les remettre en question plus tard lorsqu’elles font surface pendant une investigation.

  • Nos preuves de vérité Il s’agit des pensées que l’on utilise pour tenter de prouver qu’une autre pensée est vraie.
  • Exemple de remise en question d’une pensée sous-jacente : Ma vie devrait avoir un but Une pensée apparemment positive s’avère être la source de beaucoup de stress.
  • Comment appliquer le Travail à une pensée sous-jacente Les séances d’accompagnement de ce chapitre démontrent l’importance de remettre en question les pensées sous-jacentes tout en traitant de problématiques liées à la vie de famille et à la relation à l’argent.
  • Elle était supposée faire mon bonheur : Charles remet en questions ses pensées sur les infidélités de sa femme.
  • J’ai besoin de prendre une décision :  Kate croit avoir d’importantes décisions à prendre au sujet de ses placements.

Chapitre 10 : Appliquer le Travail à toute pensée ou à toute situation

Tout ce qui nous arrive d’apparemment fâcheux peut servir de sujet à l’investigation et ainsi contribuer à notre libération.

Utiliser “ma façon de penser” dans les retournements : à chaque fois que vous jugez un concept abstrait comme la faim dans le monde.

Lorsque l’histoire est difficile à identifier : laissez s’exprimer librement vos peurs, votre colère et votre frustration à l’écrit. Vous pourrez par la suite trier les pensées stressantes et les transposer sur une feuille de Travail “Jugez votre prochain”.

Faire un stage en petit groupe pour mettre le Travail en pratique

Chapitre 11 : Appliquer le Travail au corps et aux addictions

Le corps ne peut pas être un problème. Si l’on souffre au sujet de notre corps, c’est à cause de nos pensées à son sujet**.** La souffrance vient de l’histoire que nous nous racontons à propos de notre corps, non remise en question à l’aide de l’investigation. Je me raconte une histoire et je suis convaincue que le problème, c’est mon corps. Que s’il changeait, je serais tout à fait heureuse.

Le problème vient toujours d’une pensée non remise en question. C’est pourquoi le Travail porte sur notre façon de penser et pas sur l’objet de notre dépendance. Car, la vérité, c’est que la dépendance à un objet n’existe pas. Seul existe l’attachement à une croyance non remise en question.

Une addiction c’est une pensée qui survient et qui me dit que je devrais ou ne devrais pas fumer / boire / dépenser de l’argent / manger, etc…. Je la crois et m’éloigne alors de la réalité de l’instant présent (qui est que je mange, que je fume, que je dépense de l’argent, etc…). Nous croyons des pensées qui ne sont pas vraies pour nous, et ces pensées sont les raisons pour lesquelles on fume, boit de l’alcool, etc**…**

Si vous pensez que l’alcool vous rend malade, colérique ou confus, et que vous en consommez quand même, cela revient à boire votre propre maladie. Vous buvez avec ce que vous savez de lui et il produit sur vous exactement les effets attendus. L’alcool est honnête et fiable : il vous promet de vous enivrer et il le fait. Il vous promet d’aggraver les choses et il le fait. C’est un excellent maître pour enseigner l’intégrité**.**

Le but de l’investigation n’est donc pas d’arrêter de boire ou de fumer, mais de dissiper toute confusion concernant les effets de l’alcool.

Jamais notre corps ne constitue un problème en soi. C’est toujours ce que l’on pense à son sujet qui est la cause de notre stress. Toute dépendance est le résultat d’une pensée qui nous dit de nous adonner à la substance ou au comportement d’addiction. Elle a pour cause d’autres croyances inconfortables qu’il est indispensable de remettre en question.

Les séances d’accompagnement de ce chapitre

  • Des problèmes cardiaques ?Harriett se présente sur scène avec une feuille de Travail “Jugez votre prochain” rédigée sur son coeur malade et affaiblit pour découvrir que cela s’applique avant tout à sa façon de penser.
  • La toxicomanie de ma fille : Dans les addictions, il est préférable d’appliquer le Travail aux pensées qui précèdent le fait de consommer

Chapitre 12 : Apprivoiser le pire

Le viol, l’inceste, la guerre, la mort d’un enfant, la douleur physique extrême : tout peut-être soumit à l’investigation. Il est possible de se libérer des pires traumatismes, car seules les pensées qui subsistent à la suite de ses épreuves, continuent de nous faire souffrir., tel un cauchemar dont on ne s’est pas encore réveillé.

Séances :

  • J’ai peur de la mort : cette séance permet de voir que la mort, cette grande inconnue, n’est pas ce qui nous terrifie, mais bien tout ce que l’on projette sur elle.
  • Vivre dans un pays en guerre : Willem découvre qu’il a toujours été en sécurité, alors même que son mental projetait le pire.
  • Ma mère n’a pas mis fin à l’inceste : comment réaliser que, innocemment et inconsciemment, on a pu s’infliger de la souffrance des centaines de fois à la suite d’une expérience terrifiante et douloureuse et comment s’en libérer.
  • Je suis en colère contre Sam parce qu’il est mort : comment faire cesser la guerre contre la réalité et retrouver nos disparus.
  • Le terrorisme : Comment se libérer des peurs, des histoires et des images qui nous hantent à la suite d’un acte terroriste.

Chapitre 13 : Questions et réponses

Katie répond aux questions les plus fréquemment posées sur la pratique, le fond et la forme du Travail

Chapitre 14 : Le Travail au quotidien

Certains s’inquiètent de devenir passifs s’ils se mettent à la pratique de ce Travail. En fait, c’est le contraire qui se produit. L’action devient même plus fluide et naturelle. Les prises de conscience prennent vie. Vous suivez vos propres conseils pour accéder à plus de bonheur, c’est sous votre responsabilité. C’est un processus très doux. Vous vivez les retournements et cela vous libère. Et la vie vous montre ce qu’il vous reste à défaire.

Appendice : L'autofacilitation

Deux exemples de croyances traitées à l’écrit :

  • Le handicap de mon petit ami ou le mien ? : La pensée écrite sur la feuille de Travail : “Je suis triste et en colère parce qu’Allen ne peut pas marcher et que l’on ne peut pas faire ensemble ce que font les couples “normaux”. 
  • Janine ne devrait pas me mentir : La pensée écrite sur la feuille de Travail : « Je n’aime pas Janine parce qu’elle me ment. »

Liste de ressources pour aller plus loin.